Lors de la Journée mondiale des océans, le 8 juin, le secrétaire général de l’ONU a rappelé que les océans, du commerce à l’alimentation en passant par la régulation du climat, font partie intégrante de l’humanité tout entière. « Cela est d’autant plus vrai pour les populations côtières dont les revenus et la culture sont irrévocablement liés à la mer », a poursuivi Ban Ki-moon, qui a ajouté que si « nous voulons tirer pleinement parti des océans, nous devons inverser la tendance et enrayer la dégradation du milieu marin causée par la pollution, la surpêche et l’acidification ». « J’invite toutes les nations à œuvrer à cette fin, notamment en adhérant à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer et en la mettant en application », a continué le secrétaire général.
« Le rôle de cette convention est plus important que jamais », a affirmé la secrétaire générale adjointe aux affaires juridiques des Nations unies, Patricia O’Brien, en soulignant que la Convention, dont le 30e anniversaire de la signature a été largement fêté en 2012, vise à garantir la paix et la sécurité internationales ainsi qu’un développement durable des océans.
Patricia O’Brien s’est également réjouie des récentes ratifications de l’Équateur, du Swaziland et du Timor-Leste qui est un pas en avant vers l’objectif de participation universelle à cet instrument juridique international. La Convention compte maintenant 165 ratifications, y compris celle de l’Union européenne (mais pas celle des États-Unis).
La secrétaire générale adjointe a aussi indiqué que la prochaine réunion des États parties sera l’occasion de discuter des activités du Tribunal international du droit de la mer, de l’Autorité internationale des fonds marins et de la Commission des limites du plateau continental. Patricia O’Brien a salué le travail du Tribunal, en signalant qu’un nombre croissant d’États lui soumettaient leurs différends.
« Le Tribunal a contribué au développement d’une jurisprudence moderne. L’Autorité internationale des fonds marins continue à administrer les ressources dans ce domaine, et a notamment adopté des recommandations sur l’exploitation d’encroûtements cobaltifères de ferromanganèse », a souligné Patricia O’Brien. Le volume croissant du travail de la « Commission des limites du plateau continental » a fait l’objet de discussions « animées » lors de la dernière réunion, a-t-elle rappelé, en précisant que la Commission a décidé d’organiser trois sessions de sept semaines en 2013.