Un nouvel indice d’efficacité énergétique pour les ferries et les ro-ro

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En 2011, un indice standard a été décidé pour l’ensemble des navires, mais les opérateurs s’y sont opposés car il ne prenait pas en compte les spécificités du secteur des rouliers. Les compagnies maritimes ont alors obtenu, en 2011, une exemption de l’OMI de deux ans sur les Indices d’efficacité énergétique (EEDI).

Le nouvel indice ajoute une complexité dans le processus de conception des navires, avec une efficacité énergétique qui devra être améliorée de 5 % sur les designs déjà existants d’ici 2016, d’au moins 20 % d’ici 2020, et de 30 % d’ici 2030. « Les futurs designs des ro-ro et ro-pax devront être extrêmement innovants et avancés pour atteindre ces conditions de réduction très strictes », a précisé Johan Roos, le directeur général chargé des affaires de l’UE et de l’IMO pour Interferry, une association qui représente l’industrie du ferry. La formule finale adoptée est issue d’une étroite coopération entre la Suède, l’Allemagne, l’association des constructeurs de navires Cesa et Interferry. « Le fait qu’un secteur relativement petit de l’industrie maritime globale ait pu s’accorder et fournir une expertise technique détaillée est très positif, a déclaré Johan Roos. Il était absolument nécessaire de reconnaître que le transport maritime des eaux profondes et celui des mers peu profondes sont deux industries différentes. La décision du MEPC 65 est la meilleure façon d’améliorer encore le design et l’efficacité énergétique des nouveaux ferries tout en permettant aux opérateurs de rester compétitifs ».

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