« Par une méthode empreinte de pragmatisme, de réalisme et de concertation, je me suis efforcé, tout en réglant l’urgence, de poser les bases d’une politique ambitieuse et lisible, basée sur un dialogue et une confiance retrouvée avec les partenaires sociaux, les acteurs économiques et les collectivités locales », assure Frédéric Cuvillier, dans un document présentant les actions menées depuis son arrivée au ministère des Transports, de la Mer et de la Pêche en mai 2012. Diffusé le 17 mai, ce « bilan d’action » comporte 20 pages divisées en six chapitres. Une page est consacrée à la « politique maritime intégrée ».
Des « batailles » ont été menées
Le ministre rappelle les « batailles menées pour la défense du pavillon français, de l’emploi et de l’économie maritime française ». Il cite la nouvelle gouvernance de l’ENSM et l’achèvement de la ratification de la convention OIT. L’installation du Conseil national de la mer et des littoraux en janvier 2013 et les travaux des Assises de la mer et du littoral ne sont pas oubliés. Parmi les autres chantiers en cours figurent la stratégie nationale de relance portuaire, la création des Grands ports maritimes d’outre-mer, la transposition du paquet Erika III sur la sécurité maritime, l’adoption de la directive européenne STCW et de l’indice d’efficacité énergétique des navires (EEDI). Le mode fluvial est aussi présent avec Seine-Nord Europe et le lancement de la mission de reconfiguration chargée de bâtir « un projet remanié […], enfin finançable et réalisable » en faisant appel à 30 % de subventions européennes. Le ministre met en avant le plan d’aide à la modernisation de la flotte 2013-2017 et un plan à destination des chargeurs pour les inciter au report modal vers la voie d’eau. Enfin, la filière navale va bénéficier de 100 M€ pour favoriser l’innovation. Et une mission est en cours de réalisation sur « la compétitivité des services et des transports maritimes ».