Là où il y a de la Gênes…

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Le port de Gênes vit des heures difficiles. L’accident du Jolly-Nero sur la tour de la capitainerie du port a causé la mort et la disparition d’une douzaine de personnes. Ce drame a de nouveau braqué les spots sur le monde maritime. Les reproches à l’encontre du commandant du navire, du pilote et des remorqueurs fusent. Pour l’association Morglaz, de nombreux accidents pourraient être évités si les commandants pouvaient disposer de plus de pouvoir. Mais c’est aussi aux pilotes d’avertir les autorités des défaillances potentielles des navires. Et enfin, pour Jean-Paul Hellequin, président de Morglaz, le Jolly-Nero est inscrit sous registre italien bis. Les pilotes français se défendent. Ils disposent d’un système informatique en France pour alerter les autorités dès qu’ils constatent une défaillance. Ils procèdent à 150 à 200 signalements de défauts par an qui entraînent l’inspection du navire. Un système que l’Europe veut décliner dans tous les États membres. Alors, difficile en l’état actuel de l’enquête de définir la part de responsabilité de chaque opérateur. Il est malgré tout deux personnalités qui ne sont pour l’instant pas inquiétées malgré leur négligence incontestable: l’architecte qui a construit cette tour et le directeur du port. Pourquoi avoir laissé construire une tour au droit du quai sans prévoir qu’un navire qui viendrait toucher le quai pourrait la faire basculer? Il faut oublier qu’un port est avant tout un lieu pour la réception des navires. Là ou il y a de la gène il n’y a pas de plaisir, messieurs l’architecte et le directeur de port.

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