Offshore et on shore à la pointe du Médoc

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En juin 2011, dans le cadre du plan de développement des énergies renouvelables de la France (1), le Grand port maritime de Bordeaux (GPMB) a lancé un appel à candidatures sur ses emprises foncières du terminal du Verdon. Objectif: créer un projet industriel éolien générateur d’activités portuaires sur ce site doté de plusieurs hectares de terrains disponibles. Deux candidats ont été retenus par le Port de Bordeaux. L’un de ces projets concerne le secteur de l’éolien offshore de grande puissance, soit d’une capacité de 6 MW à 7 MW. La société Pointe du Médoc Verdon Énergies (PMVE) projette, au mieux à l’horizon 2014, l’implantation d’une usine de fabrication d’assemblage de composants et de pièces d’éoliennes doublée d’un centre d’essai doté de prototypes d’éoliennes (deux grandes et trois petites) dans le périmètre d’une zone de développement éolien (ZDE). Très rapidement, cette société a bénéficié d’un protocole d’accord entre l’État et le Port de Bordeaux pour lui faciliter les premières démarches. Par ailleurs, le GPMB a signé avec la société PMVE une convention de réservation, avec des engagements de trafic maritime. Cette dernière porte sur une emprise de 35 000 m2 pour le site d’assemblage et de 35 000 m2 pour le site d’essais. Autre avancée du dossier: au Verdon, la ZDE portée par la Communauté de communes de la pointe du Médoc a été validée fin 2012. Début 2013, cependant, la fermeture d’une filiale de l’industriel allemand Bard, groupe censé venir soutenir le projet de PMVE, a suscité des inquiétudes qui, selon le port de Bordeaux, n’ont pas lieu d’être. Il précise que les porteurs de PMVE « sont en effet des anciens de Bard, mais que les deux sociétés ne sont pas liées sur ce projet du Verdon ».

R & D sur des pales on shore de grande hauteur

Parallèlement, la société girondine Valorem s’est positionnée pour tester, sur un des sites portuaires de Pauillac, soit une emprise d’environ 600 000 m2 le long de la Gironde, des éoliennes on shore (cinq à sept prototypes) de grande hauteur (120 m de haut avec des pales de près de 70 m) adaptées aux régions à vents modérés comme l’Aquitaine. Fin 2011, le Conseil municipal de Pauillac s’est prononcé favorablement sur la conduite d’une étude de ZDE. Le GPMB, lui, a signé avec Valorem une convention de réservation de terrains afin de permettre à l’industriel de mener l’instruction de son dossier. Dans une seconde phase, Valorem envisage, suivant l’issue de leurs recherches, l’implantation, au Verdon, d’une usine de fabrication de mâts de grande hauteur avec des expéditions vers l’étranger par voie maritime. Fin 2013, concernant ces deux dossiers, un point sera fait par le GPMB.

Enfin, depuis 2010, le port de Bordeaux évoque également la possibilité d’un trafic d’expédition de pales de 40 m par l’usine EADS Astrium via le futur terminal de Grattequina. Cependant, le projet semble rester en stand-by, même si le port déclare avoir été sollicité dernièrement par cette société pour faire venir, par voie maritime, un moule de pale d’éolienne.

Dans ce cadre qui vise à porter à 23 % au moins la part d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie, l’installation d’éoliennes en mer à hauteur de 6 000 MW est prévue à l’horizon 2020.

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