Difficile pour le moment de savoir combien de navires accosteront par an dans le port de Cherbourg grâce à l’activité de construction d’éoliennes pour le groupe Alstom. Si l’on a évoqué un moment une centaine d’escales de navires par an le long du quai des Flamands spécialement aménagé et agrandi pour l’activité Énergies marines renouvelables (EMR) à Cherbourg, les responsables de la CCI se veulent aujourd’hui plus prudents et ne s’aventurent pas à avancer des chiffres plus précis.
Il faudra attendre encore un peu pour affiner les choses et, surtout, signer des contrats. En effet, l’activité éolienne à Cherbourg ne débutera dans tous les cas pas avant 2015. Par ailleurs, on ne sait donc pas encore avec précision si le port du Cotentin construira autre chose que des mâts d’éoliennes et notamment des pales. Rien ne dit non plus qu’Alstom et ses partenaires assembleront leurs éoliennes en totalité ou en partie seulement sur place. Toutes les décisions ne sont pas encore prises. En effet, on ne connaît pas encore avec précision le nombre de fournisseurs et de sous-traitants qui viendront travailler autour de l’unité de production du groupe Alstom. Quoi qu’il en soit, quelle que soit l’activité, « tout arrivera et repartira par la mer », indique Jean-Michel Sévin, directeur de Ports normands associés (PNA). Le gestionnaire du port de Cherbourg souligne toutefois que l’activité éolienne devrait permettre au port de commerce de voir passer des navires aux capacités très différentes et très variées.
La première hydrolithe fabriquée pour le consortium Bossuez et Voith est arrivée à Cherbourg le 22 avril.