Le 29 avril, le porte-parole de la CGT Grand Ouest, Jean-Paul Hellequin, a fait part de son agacement devant la multiplication des espaces de concertation.
« Tout ministre ou secrétaire d’État chargé de la mer et des transports souhaite laisser une trace de son passage aux responsabilités. La majorité précédente avait instauré, “imaginé”, le Grenelle de la Mer (2009-2012). Toutes ces “réunionnites” servent surtout à amuser quelques associations, fonctionnaires et autres personnages qui se croient importants et qui croient représenter les citoyens maritimes mais tout ce petit monde ne représente en réalité que lui, ainsi que quelques intérêts particuliers de castes, ordres etc.
La « mascarade des assises de la mer »
C’est bien en partie pour ces raisons que j’ai décidé malgré certaines demandes insistantes de ne pas assister à ces mascarades des Assises de la Mer ».
Le 28 octobre 2012, Jacques Attali écrivait sur son blog: « Depuis quelques années, la mode (des rapports) est revenue. Pour les mêmes raisons: le pouvoir politique sent bien que le pays est menacé de décliner et qu’il va lui falloir passer à l’acte. Il hésite; demande à des experts de valider ses intuitions; puis n’ose pas passer à l’acte et enterre le rapport qui ne dit pourtant que ce qu’il sait déjà ». Et cela dure depuis le début des années 1780, expliquait-il.