Le 11 avril, le Conseil économique social et environnemental (Cése) a accueilli la Conférence internationale sur la haute mer. Des acteurs de la société civile, du monde maritime comme Francis Vallat, président du Cluster maritime français, ou Éric Banel, délégué général d’Armateurs de France et des personnalités politiques ont échangé sur les enjeux et leurs visions de la haute mer. La journée s’est conclue par le lancement d’un « appel pour la haute mer » dont l’objectif est de « sensibiliser les institutions et acteurs politiques dans la perspective des négociations sur la gouvernance de la haute mer qui auront lieu en 2014 dans le cadre de la Commission sur le développement durable de l’ONU ». Le texte de l’appel rappelle que la « haute mer n’appartient à personne et doit être gérée dans l’intérêt général comme un bien commun de l’humanité ». Malgré la convention de Montego Bay de 1982, la haute mer est en partie devenue « un lieu de non-droit, livré au pillage des ressources, aux pollutions généralisées et aux trafics ». Il est urgent de mobiliser la société civile et tous les professionnels afin d’obtenir « une gouvernance internationale partagée, transparente et démocratique pour sauvegarder et gérer durablement les richesses de ce bien commun unique ».
7 jours en mer
Un appel pour la défense de la haute mer
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