Le 23 avril, le groupe Shell a confirmé que le forage d’un troisième puits au large de la Guyane française « n’a pas rencontré les hydrocarbures espérés ». C’est un nouvel échec pour la compagnie pétrolière britannique, le forage de deux premiers puits n’ayant déjà pas eu de résultats positifs. Les espoirs soulevés par la découverte d’or noir en 2011 au large de la Guyane s’amenuisent, tout comme les projets de construction d’importantes infrastructures pour l’extraction et le transport d’hydrocarbures dans ce territoire français. Ce nouveau revers traduit surtout la prudence de mise en matière d’exploration pétrolière de grande profondeur au-delà de 6 000 m. Shell a précisé « continuer à croire au potentiel de la zone. Les forages, même infructueux, permettent d’améliorer la connaissance du secteur. Les indices recueillis serviront pour la suite de la campagne de prospection ». Cette dernière va donc se poursuivre avec le creusement d’un quatrième puits qui devrait commencer « sous huitaine » et d’un cinquième « d’ici la fin de l’année ». Shell et ses partenaires, Total et Tullow Oil, réunis au sein de Guyane maritime, bénéficient d’un permis d’exploration valable jusqu’en juin 2016. Ils devraient déposer une nouvelle demande de travaux pour procéder à des forages supplémentaires en 2014.
Pour des activités industrielles et portuaires sur le site de Petroplus
Un comité de pilotage chargé de faciliter le reclassement des 470 salariés de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne va être mis en place, a annoncé Pierre-Henri Maccioni, préfet de la Seine-Maritime, le 20 avril. Ce comité aura aussi pour mission de préparer l’avenir après la mise en sécurité du site classé Seveso et les études sur le niveau de pollution des terrains. Le préfet a indiqué que les services de l’État travaillent déjà au « repositionnement » du site, avec la possibilité d’accueillir, si possible, des activités industrielles et portuaires. Tous les moyens seront mis en œuvre pour que le site soit connu et suscite des acquéreurs, a précisé Pierre-Henri Maccioni. Ce dernier a aussi salué « l’exemplarité du combat » des salariés de la raffinerie et affirmé que « l’État va se battre pour la suite » avec notamment un PSE « du meilleur niveau possible ».
C.M. avec AFP