Des rapports d’incidents maritimes souvent négligés par certains pavillons

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L’ICS (International Chamber of Shipping), qui représente 80 % de la flotte marchande mondiale, et l’ITF (International Transport Worker’s Federation), qui rassemble les syndicats maritimes de différents pays, espèrent que les gouvernements prendront en compte cette inquiétude lors du prochain Comité de la sécurité maritime organisé en juin par l’OMI. Selon les régulations de Solas, les administrations nationales maritimes doivent mener des investigations pour chaque incident qui se produit sur un navire de leur pavillon, y compris les accidents graves, comme un décès, la perte d’un navire ou encore de sévères dommages environnementaux. Elles doivent ensuite soumettre à l’OMI les conclusions de leurs recherches.

Selon le secrétaire général de l’ITF, Stephen Cotton, « l’absence de rapport freine le développement de mesures appropriées pour déterminer la cause d’accidents graves qui auraient coûté la vie à des marins ». Ce manque de coopération est par ailleurs souvent « frustrant pour les opérateurs maritimes, les rapports leur permettant d’en tirer des leçons et de prendre de nouvelles mesures pour éviter que des incidents similaires se reproduisent, » déclare de son côté le secrétaire général de l’ICS, Peter Hinchliffe. L’ICS et l’ITF souhaitent par conséquent que l’IMO détermine ce qui constitue exactement « un accident maritime très grave » et à partir de quel degré de gravité les pavillons doivent soumettre leurs investigations à l’IMO. Les deux organisations ont suggéré que l’IMO s’inspire de l’Icao (International Civil Aviation Organization) et de sa politique de soumission de rapports d’accidents.

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