Piraterie: la vigilance reste d’actualité malgré un déclin des attaques

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Dans son rapport intitulé Piraterie et vols avec utilisation d’armes sur les navires, publié le 15 avril, le Bureau maritime international (BMI) de la Chambre internationale de commerce (CCI) fait part d’une baisse de la piraterie pour le premier trimestre 2013, avec 66 incidents contre 102 à la même période en 2012.

En tout, quatre navires ont été détournés, 51 ont subi une attaque, sept ont été incendiés. Le BMI dénombre également quatre tentatives d’attaques. Soixante-quinze membres d’équipage ont été pris en otage, 14 kidnappés et un tué. Le golfe de Guinée, qui ne bénéficie pas de protection navale comme la côte Est de l’Afrique, inquiète de plus en plus le secteur: il concentre la majeure partie des attaques avec 15 incidents rapportés dont trois détournements et un membre d’équipage tué. Onze ont eu lieu au large du Nigeria et trois dans les mers de la Côte d’Ivoire. Sur la côte Est de l’Afrique, la Somalie enregistre cinq attaques ainsi que deux tentatives sur des tankers Aframax dans le golfe d’Aden. Les pirates somaliens détiennent toujours cinq navires et leurs 77 membres d’équipage. Bien que les attaques aient diminué, le directeur du BMI, Pottengal Mukundan, a souligné que la vigilance restait de mise: « La baisse des attaques vient des actions navales préventives, notamment par l’emploi de gardes armés à bord. Si la présence navale est réduite ou que les navires relâchent leur vigilance, la piraterie reviendra aux taux que l’on a connus ces dernières années. » En dehors de l’Afrique, l’Indonésie est le pays qui enregistre le plus d’attaques avec 25 incidents. (Lire également notre article en page 11.)

Navires sismiques: un joint-venture pour CGG et Louis Dreyfus Armateurs

CGG et Louis Dreyfus Armateurs (LDA) ont annoncé, le 16 avril, la création d’un joint-venture pour la gestion de cinq navires sismiques 3D de haute capacité. Dénommée GeofieLD Ship Management Services, cette coentreprise, basée à Suresnes, sera codétenue à 50 % par CGG et 50 % par LDA. Par ce joint-venture, les deux groupes souhaitent associer leurs expériences et leurs expertises sismiques et maritimes pour harmoniser les systèmes QHSE, simplifier la communication et définir une stratégie commune. Les deux partenaires souhaitent ainsi établir une plate-forme maritime fiable et optimiser les performances sismiques des cinq navires gérés par la coentreprise, dont Alain Coatanhay (LDA) sera le président et David Rapidel (CGG) le directeur général.

G.I.

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