Valeria Montesarchio, la juge des enquêtes préliminaires du tribunal de Grosseto, en Toscane, en charge de cette affaire, a accepté la demande de peine négociée déposée par Costa Croisière en février et l’a condamnée à une amende d’1 M€, rapportent les médias italiens. La compagnie évite ainsi un éventuel procès au pénal. Désormais, les familles des victimes du naufrage ne pourront la poursuivre qu’au civil.
« C’est la solution la plus raisonnable par rapport à ce qui s’est produit, et c’est une solution équilibrée », a estimé l’avocat de la compagnie, d’autant plus que le parquet a donné son accord à cette peine négociée. Costa Crosière a reconnu sa responsabilité administrative car ses employés sont considérés comme étant à l’origine du naufrage. Le Costa-Concordia avait à son bord 4 229 personnes dont 3 200 passagers lors de son échouement. Le principal accusé dans cet événement de mer est le commandant du paquebot, Francesco Schettino, accusé d’homicides multiples par imprudence, naufrage, abandon du navire et pour avoir omis de révéler aux autorités maritimes italiennes la gravité de l’accident.
Une audience préliminaire débutera le 15 avril devant le tribunal de Grosseto contre Francesco Schettino et cinq autres salariés de Costa Croisières: quatre membres de l’équipage et un responsable de l’unité de crise de la compagnie.
Après une série d’autres audiences techniques qui ont eu lieu en 2012, cette audience préliminaire permettra de décider de l’éventuel renvoi en justice des accusés.
Costa Croisières serait partie civile dans cette audience en raison des dommages résultant de la perte du paquebot.