Le 24 mars, les deux principaux actionnaires d’Hapag-Lloyd – le consortium maritime Albert Ballin GmbH (28 % du capital) et le voyagiste TUI (22 %) – ont diffusé en allemand un court communiqué selon lequel « les deux groupes d’actionnaires n’ont pas pu s’entendre sur le rapprochement entre Hapag-Lloyd et Hamburg Süd ». Ce énième projet, depuis 1987, a été annoncé en décembre.
« C’est la famille Oetker, propriétaire de Hamburg Süd, qui a décidé de rompre les négociations. Cette décision est principalement motivée par l’incapacité des deux groupes d’actionnaires à se mettre d’accord sur la forme de partenariat de la transaction », ajoute le communiqué.
Le 8 mars, l’homme d’affaires allemand Hans-Michael Kühne, qui fait partie du consortium Albert Ballin, a expliqué dans le quotidien Die Welt qu’il souhaite « une fusion entre égaux […] dans laquelle aucun partenaire ne domine l’autre ». Il reconnaît également que le point « difficile » sera de convaincre la famille de partager le pouvoir.