Une année de transition avec un marché « en voie d’assainissement, dépendant des besoins asiatiques, dominé par le vrac sec et devant s’adapter à la nouvelle donne du marché de l’énergie », c’est ainsi que Jean-Bernard Raoust définit l’année 2012 pour le secteur maritime. La surabondance de navires a freiné le marché et les nouvelles commandes ont été au plus bas l’année dernière. Le retour à l’équilibre des marchés devrait se faire « d’ici deux ans », selon Jean-Bernard Raoust. Dans un contexte où les marchés restent volatils, la situation politique au Maghreb, l’évolution de la consommation aux États-Unis, les investissements en Chine et le chômage en Europe seront des marqueurs importants en 2013. Un bouleversement dans le secteur maritime est à noter avec les États-Unis qui sont désormais exportateurs d’énergie. Pour la première fois, en 2013, la demande en pétrole dans les pays hors OCDE devrait dépasser celle des pays de l’OCDE, une évolution qui aura pour conséquence d’allonger les routes maritimes. Jean-Bernard Raoust note également que les armateurs et les affréteurs commencent à s’intéresser aux navires plus performants en matière de consommation de soutes. Nous reviendrons plus en détail sur ce rapport dans une prochaine édition.
7 jours en mer
Rapport annuel BRS: 2012, « une année qui ne marquera pas les annales du shipping mondial »
Article réservé aux abonnés