Quel que soit le niveau de prélèvement qui sera finalement décidé sur les dépôts bancaires détenus à Chypre, cela n’a pas fini de faire hurler Le Pirée, New York, Londres, Hambourg, Moscou, voire Téhéran. En effet, selon « l’Étude sur les transports maritimes 2010
Tous ces navires sont gérés par des ship managers installés à Chypre et génèrent des flux financiers, très probablement supérieurs à 100 000 €, le plancher à partir duquel sera appliquée une retenue de solidarité.
Selon les Affaires maritimes chypriotes (AMC), la flotte comptait, au 31 décembre 2011, 1 840 navires de tous types. L’administration distingue les immatriculations permanentes, provisoires et parallèles. Tout confondu, la capacité totale était de 22,28 Mtjb.
Les recettes des AMC se sont élevées à 8,4 M€, dont 2,8 M€ d’impôt forfaitaire au volume et 1,7 M€ de taxes sur les services de shipmanagers.
Les rapports 2011 et 2012 de la Cnuced n’indiquent plus la ventilation par nationalité des propriétaires des flottes des principaux registres d’immatriculation.