Brest soigne ses matières premières agricoles

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À Brest, les vracs solides pour l’alimentation animale ont représenté 997 778 t l’an passé. Ces MPA sont notamment adossées à l’usine de traitement du groupe Cargill qui en avale près de 650 000 t, soit 63,5 % des importations. C’est en ajoutant les huiles végétales (colza et soja en progression de 6 % à l’export) et l’huile de palme (en progression de 17 %) que les responsables de la CCI arrivent au chiffre record de 1 022 380 t atteint l’an dernier. Et pour traiter tout cela, il faut des quais, des grues, des trémies, des bandes transporteuses, des silos de stockage, bref, toute une logistique indispensable regroupée au terminal multivrac.

Tout commence par trois quais de déchargement offrant 700 m linéaires et des souilles creusées à la cote − 13 m. De quoi accueillir pour l’instant des petits Capesize ou des over Panamax jusqu’à 90 000 t de marchandises. Mais avec un petit problème d’accès. « Dès 2014, les travaux d’amélioration de ces accès et du tirant d’eau bord à quai décidés par la Région Bretagne vont faciliter les opérations », se réjouit-on à Brest. Et ça se poursuit par un parc de grues que la CCI brestoise a également décidé de revoir. Deux grues ont ainsi subi une solide modernisation et une troisième, flambant neuve, est en cours de montage. Opérationnelle en juin prochain, elle pèse 650 t, offre une capacité de 52 t à 42 m et est dotée d’une benne de 42 m3 (contre respectivement 450 t, 33 t à 30 m et 22 m3 pour l’ancienne FCB5).

Les bandes transporteuses ont également été doublées pour accélérer le rythme de déchargement. Avec des capacités portées à 1 000 t/h, elles peuvent décharger deux produits différents ou deux produits identiques vers deux endroits différents. « Pour rapprocher Brest des standards nord-européens en termes de cadence, une nouvelle trémie dotée d’un système anti-poussière et de nouvelles bennes plus grandes nous permettent aujourd’hui de doubler les cadences ou de réaliser du direct bord/ camion », précise-t-on encore à la CCI. Viennent enfin des capacités de stockage de 160 000 t composées de sept magasins, huit silos verticaux et une station de chargement/déchargement. Une étude est d’ailleurs en cours concernant ces capacités. « Elle vise à déterminer les besoins actuels et futurs et plusieurs orientations sont étudiées. » Pour clore le tout, le futur aménagement du port de Brest permettra des opérations telles que la pesée et le ticketting de tous les camions entrant et sortant de la zone portuaire.

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