Le 5 mars, Armateurs de France a annoncé: « Jean-François Jouffray, responsable de la mission de coordination sur l’emploi du GNL, a présenté aux acteurs professionnels les conclusions de son rapport. » Rapport qui, au préalable, a été remis au ministre en charge des transports. L’organisation se félicite, certes, du travail mené par la mission « qui a permis de fédérer l’ensemble des acteurs travaillant sur le GNL. » Toutefois, elle constate que: « la dynamique initiée doit encore être confirmée par les pouvoirs publics Tout dépendra du sort que le ministère réservera à ce rapport. » Armateurs de France rappelle que la nouvelle réglementation sur la teneur en soufre doit s’appliquer le 1er janvier 2015 en Manche et en mer du Nord. Dans ce cadre, « le GNL peut constituer une composante essentielle, mais son développement exige des efforts financiers importants. » Selon l’organisation, sur ce sujet, le rapport soulignerait « les incohérences de la politique européenne et l’absence de financement national dédié. » Aussi, il est « urgent de clarifier les financements que peuvent apporter les différents programmes européens au développement des nouvelles infrastructures. » De même, l’État et les collectivités doivent s’engager à soutenir la conversion ou l’achat de navires propulsés au GNL, estime l’organisation. Armateurs de France rappelle aussi la nécessité de pousser les ports français à développer en interne des infrastructures nécessaires au GNL.
7 jours en mer
Le rapport de la mission de coordination sur l’emploi du GNL remis au ministre
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