Réforme 2.0

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La réforme portuaire de 2008 a été nécessaire – un mal nécessaire diront certains – pour adapter les ports à leurs concurrents étrangers. Les désagréments du terminal du Verdon démontrent la limite de cette réforme.

À Bordeaux, la manutention a été attribuée à des sociétés privées et la maintenance des équipements est restée dans le giron de l’autorité portuaire. Alors quand au Verdon, un portique souffre, le second est mis à rude épreuve pour finalement « lâcher » au cours d’une escale. C’est toute une organisation de la chaîne logistique qui est à revoir dans l’urgence. Au-delà de cet événement, c’est la logique de la réforme portuaire qui est remise en cause. La société d’exploitation du terminal, BAT, détenue majoritairement par Sea Invest et minoritairement par l’autorité portuaire, a racheté les portiques du Verdon mais le port a conservé la maintenance. Et entre les deux, les portiques balancent. « Nous examinons avec le manutentionnaire des pistes pour une optimisation qui va au-delà de l’outillage », a indiqué Christophe Masson, président du directoire le 1er mars lors de la présentation des résultats. Lors de l’adoption de cette réforme, le gouvernement de l’époque a assuré vouloir faire du cas par cas selon le tissu local. Il aurait alors fallu examiner si les conditions de la mise en place de la réforme étaient remplies. Il n’est peut-être pas trop tard pour que demain une version 2.0 de la réforme de 2008 se fasse dans certains terminaux.

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