Le 17 février 2012, en sortant du chantier turc, le plus grand yacht immatriculé au RIF, le Yogi, a coulé. Accident « très grave », selon la classification de l’OMI. Les huit hommes d’équipages ont été récupérés par des sauveteurs grecs, le navire se trouvant entre les îles Skyros et Psarra. Livré en avril 2011, cette unité de 60 m et 800 m2 habitables avait terminé divers travaux sous garantie, de peinture, notamment. Elle s’en retournait vers Monaco pour la saison. Un an plus tard, le BEAmer français n’a toujours pas diffusé son rapport. Des éléments de « rumeurs » commencent à faire surface: la stabilité du navire aurait été très perfectible et peu d’experts s’en seraient rendu compte; le chantier aurait « oublié » de communiquer des informations importantes; le motoriste aurait rapidement rappelé les yachts équipés du même système d’échappement que celui du Yogi. Les assureurs refuseraient d’indemniser le propriétaire, à ce jour. Ce naufrage aurait suscité une grande émotion dans le milieu très fermé du yachting. En relisant les interviews données par le commandant du yacht, ce dernier a immédiatement signalé qu’il pensait que la cause du naufrage était à chercher dans une casse mécanique du système d’échappement.
7 jours en mer
Le Yogi: un an déjà
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