Au cours des dernières décennies, le gouvernement croate a lourdement participé au redressement de ses chantiers navals en leur fournissant des aides. Avec l’entrée prévue de la Croatie dans l’Union européenne au 1er juillet, les autorités européennes lui ont demandé de privatiser ce chantier. La Croatie a lancé un appel d’offres pour la reprise de ces chantiers qui a retenu la société DIV. En février 2011, la société repreneuse a présenté un plan de restructuration accepté par l’autorité de la concurrence croate et les autorités européennes. Le 16 août, une première modification de ce plan a été présentée. Un second amendement à ce plan a été présenté le 31 janvier. Il comprend une augmentation du coût total de la restructuration et donc, proportionnellement, une hausse de la participation du gouvernement croate. C’est sur cette seconde modification que la Commission a finalement décidé de donner son accord. En compensation des aides, la Croatie s’est engagée à réduire la capacité de production de ce chantier pour éviter les distorsions de concurrence. Selon la Commission, l’apport par le repreneur de ces chantiers entre pour 40 % des coûts de restructuration.
7 jours en mer
La Commission approuve les modifications pour aider les chantiers de Brodosplit
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