Cet accord de principe doit être ratifié par les deux parties et adapté aux réalités locales de chaque port de la côte Est et du Golfe. Ces négociations locales doivent être menées sans aucune menace de grève, précise le communiqué qui ne donne aucune indication sur le contenu de l’accord, conformément aux demandes des parties.
La menace de grève qui existait depuis la fin du précédent accord-cadre, le 30 septembre 2012, semble définitivement écartée. Dès le 28 août, le porte-parole de l’ILA a évoqué ce moyen d’action à la suite de l’échec des négociations, le 22 août. Le coût pour l’économie américaine a été estimé à 1 Md$ par jour.
Les points les plus sensibles des négociations sont fort probablement: le développement de l’automatisation et de l’informatisation qui augmente la productivité et donc diminue le besoin en personnel, et la limitation de la « container royalties » qui protège, depuis 1960, la rémunération des dockers contre les effets de la croissance de la productivité issue de la conteneurisation. 15 500 $ par an et par affilié à la ILA en moyenne en 2011.
Une partie du coût du passage portuaire américain dépend bien évidemment des conséquences financières des clauses du futur accord-cadre.