Le Gascogne, navire citernier, a été libéré de son attaque par des pirates nigérians le 6 février. Le navire a été pris à 70 miles nautiques au large des côtes ivoiriennes avec ses 17 membres d’équipage. Il appartient à la société Sea Tankers, domiciliée à Gand. Construit pour le compte de Mærsk Tankers et immatriculé en France à son origine, il arbore aujourd’hui le pavillon luxembourgeois. Il a été affrété à la société coréenne SK Shipping. Il était chargé de 3 000 t de diesel dont une partie a été déchargée au moment de l’attaque. Le reste a été « siphonné » par les pirates. « Nous ne connaissons pas les attaquants. Nous ne savons pas de quel type d’armes ils disposent. Nous n’avons pas les moyens de surveiller toutes les eaux territoriales ivoiriennes », a déclaré le directeur des affaires maritimes et portuaires ivoiriennes, Bertin Koffi Tano.
Il s’agit du troisième navire, surtout des citerniers, à avoir été l’objet d’attaques de pirates dans la région du Golfe de Guinée. Les pirates sont soupçonnés venir du Nigeria voisin et étendent leur champ d’action de la Côte d’Ivoire au Bénin en passant par le Togo. Ils visent principalement des navires transportant des produits pétroliers faciles à revendre sur le marché parallèle.