Elles sont chefs d’exploitation, juristes, responsables qualité ou encore ingénieurs. Vingt-huit femmes africaines représentant des pays aussi divers que le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Cap Vert, le Bénin ou encore le Congo ont participé récemment à un séminaire au Havre organisé par l’Iper (Institut portuaire d’enseignement et de recherche). Ce cursus, organisé en partenariat avec le Grand port maritime du Havre, en est à sa quatrième édition. « Cette démarche s’inscrit dans une politique de promotion de la femme dans le monde maritime et portuaire. Il existe une forte demande pour ce type de séminaire. Nous avons reçu cette année une soixantaine de candidatures », explique Hendrik Lohse, le directeur de l’Iper. Le programme s’articule autour de plusieurs thématiques: environnement, tarification, logistique internationale, organisation d’un terminal, etc. Il est également complété par des visites sur le terrain, au Havre comme à Rouen. « L’objectif est que les participants puissent avoir une vision globale des choses. Nous essayons de couvrir tous les aspects de l’activité portuaire », résume le directeur de l’Iper. Meité Salimata, directrice des ressources humaines au port autonome d’Abidjan, témoigne: « Dans notre pays, ces métiers sont toujours à dominante masculine, mais nous essayons de faire la promotion de la femme. Au comité de direction du port, il y a trois femmes sur quinze personnes. Les choses évoluent malgré tout. »
Profession
Des femmes africaines en séminaire
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