La quatrième édition de Port Finance International se déroulera les 26 et 27 février à Londres. Dans le contexte actuel, les ports sont-ils suffisamment armés pour relever les défis de demain? s’interroge Port Finance International. En Europe, 1 200 ports occupent partiellement les 10 000 km de côtes. Ils se doivent d’être efficaces pour répondre à la croissance de l’économie. La conférence de cette année sera principalement centrée sur les ports d’Europe du Nord. Dès la première journée, Patrick Verhoeven, délégué général de l’Espo (European Seaport organisation), viendra dresser un état des lieux des ports en Europe. Il sera suivi par Charles Menkhorst, président-directeur général du groupe Euroports Holdings qui tentera d’apporter des réponses sur les actions à mener pour conserver sa compétitivité dans les changements de la gouvernance actuelle. Ensuite, Boris Wenzel, président-directeur général de DCT Gdansk, apportera son expérience sur la concurrence qui prévaut entre les différents terminaux dans une région comme celle de la Baltique. George Kieffer, président de Haven Gateway Partnership, société de conseils britannique auprès des ports, viendra poser les conditions de la concurrence entre ports, des aides d’État, des contraintes mais aussi de l’efficacité des opérations au travers de ces différentes expériences. Paola Lancellotti, déléguée générale des ESC (European Shipper’s Council), apportera le point de vue des clients avant de laisser la place à Olaf Merk, administrateur à l’OCDE, qui traitera des impacts économiques sur les ports.
Neil Davidson, consultant chez Drewry, viendra tenter d’apporter à une interrogation: comment implanter un terminal à conteneurs dans un marché mature? Romain Py, de JP Morgan, donnera le point des financiers sur les ports. Berend R. Paasman, vice-président Shipping, Offshore and Logistics à la DNB Bank, apportera son point de vue sur la « bankabilité » des investissements dans l’éolien, le soutage pour du GNL et les terminaux de biomass. Simon Reilly, de Ernst & Young, présentera les attentes des investisseurs privés dans les ports. Eliza Petritsi, du cabinet Holman Fenwick Willan, traitera de l’aspect juridique des investisseurs et sera suivie ensuite par Paul Oxley, consultant chez Oxera, pour aborder les questions d’abus de position dominante. Mark Wandless, de Watson, Farley & Williams LLP, expliquera les effets des prochains règlements européens sur les concessions portuaires pour les opérateurs portuaires.
La seconde journée, le 27 février, les débats s’ouvriront avec une intervention de Thierry Vanelslander, de l’université d’Anvers, qui traitera de l’innovation dans les ports. Il sera ensuite suivi par P.J. (Coos) van Buuren, consultant, qui abordera la gestion des risques dans l’investissement portuaire au travers de l’exemple de Rotterdam. Steve Cameron, directeur maritime de RTI, parlera d’efficacité, d’accidents, de risque et de sécurité dans les ports. Patrick Uyttendaele, directeur de MTBS, interviendra sur les questions d’accords de type partenariat public/privé avec leurs limites.
Pour la dernière demi-journée, Helge H. Grammerstorf, directrice générale de SeaConsult, s’interrogera sur le futur des ports de croisière. Enfin, pour clore cette conférence, Chantal McRoberts, consultante chez URS Corporation, terminera sur les opportunités et les défis dans les terminaux éoliens.