Les quatre sections composant le réseau portuaire comprennent la rive droite (36 km), la rive gauche (74 km), Port-Jérôme (9 km) et enfin Honfleur (3 km).
Même si le GPMR ne dispose pas actuellement d’un OFP, cela n’empêche pas le trafic ferroviaire d’être actif. En 2010, le tonnage transporté par la voie ferrée s’est élevé à 2,2 Mt. Il a fléchi en 2011 avec environ 2 Mt. Compte tenu d’un niveau d’activité plus faible au niveau des trafics maritimes céréaliers, le volume de 2012 devrait être inférieur. L’essentiel des marchandises transportées par fer est constitué de vracs: liquides (produits pétroliers essentiellement, mais aussi engrais liquides, biocarburant, gaz…) et solides (céréales, clinkers, granulats…). S’ajoutent à cela, quelques marchandises diverses (tubes…).
Concernant le trafic sur le seul réseau portuaire, il est largement concentré à Rouen même (environ 80 %), le solde se répartissant entre Port-Jérôme et Honfleur.
Le GPMR assure via une cellule spécialisée la gestion du trafic ferroviaire portuaire. Celle-ci est en charge des sillons et suit plus généralement le trafic ferroviaire portuaire. Au niveau du réseau, est actuellement en cours de réalisation le bouclage ferroviaire de la zone de Port-Jérôme/ Radicatel. Par ailleurs de nouveaux raccordements sont envisagés, augmentant ainsi le potentiel d’utilisation du mode ferroviaire, démarche qui va dans le sens du report modal.
La cellule ferroviaire rouennaise demeure très attentive au dossier de la future LNPN (Ligne nouvelle Paris Normandie) dans la mesure où sa mise en place permettrait de libérer des sillons pour le fret sur l’actuel tracé.