Le fret ferroviaire dans les ports maritimes peine à trouver sa place. Depuis 2002, ce mode enregistre une baisse de trafic dans les ports. Si un début de reprise s’amorce depuis 2010, les volumes ne sont pas suffisants. Dans sa réforme portuaire et lors du Grenelle de l’Environnement, le gouvernement de François Fillon a imposé que les Grands ports maritimes réalisent 25 % de leur trafic d’approche par un mode massifié, que ce soit ferroviaire ou fluvial. Dans un rapport d’octobre, le Sétra (Service d’études sur les transports routes et leurs aménagements) souligne que « la mise en place d’opérateurs ferroviaires de proximité est l’un des moyens de relancer et d’élargir le marché du fret ferroviaire. Un opérateur ferroviaire de proximité (OFP) peut être vu comme une “PME ferroviaire locale” assurant le transport de fret à courte distance dans les territoires et/ou gérant l’infrastructure de façon déléguée ». La réalité est toute autre. Si certains ports ont joué la carte du ferroviaire en implantant des OFP, d’autres étudient encore les modalités de cette alternative.
Enquête
Ferroviaire et ports: un mariage qui se consomme avec modération
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