Dans une interview accordée à l’agence Bloomberg, le 15 janvier, le chef de ligne Europe/Extrême-Orient de Mærsk Line, Lars Mikael Jensen, explique que « comme les autres compagnies, nous n’équilibrons pas nos comptes avec les taux actuels. Pour arriver à dégager un bénéfice, ils doivent augmenter de 300 $ à 500 $ par conteneur ».
Le slow steaming, la mise à la chaîne des navires ou la suspension de certaines dessertes n’ont pas suffi à enrayer la chute constatée en 2012. Selon l’indice des taux de fret conteneurisé de Shanghai, ils ont chuté de 18 % depuis le pic du 4 mai 2012. Mærsk Line avait prévu d’augmenter ses taux de 550 $/EVP à partir du 15 décembre dans le sens Asie-Europe.
A priori, ce vœu ne s’est pas concrétisé. Mais un message clair a été envoyé aux autres transporteurs. En toute indépendance et dans le strict respect du droit européen de la concurrence, ces derniers sauront-ils l’entendre et l’exaucer?