Avec un volume d’affaires de 993,1 M€, Eurotunnel enregistre une croissance de 14 % en 2012.
Dans son bilan annuel, Eurotunnel affiche désormais son activité d’armateurs avec un chiffre d’affaires de 6,9 M€ pour MyFerryLink, société qui a repris les navires de SeaFrance et qui les affrète à la Scop. La société détient trois navires de l’ancienne SeaFrance. Un chiffre d’affaires faible, mais l’activité n’a démarré que le 21 août, après le pic de la saison estivale. La principale activité du groupe demeure celle du lien fixe sous la Manche. Pour l’activité Navettes (478,1 M€, en hausse de 16 %), l’année 2012 s’est révélée particulièrement dynamique pour le fret. Le nombre de camions transportés a progressé de 16 %, s’élevant à 1,4 million de véhicules. « Jamais Eurotunnel n’a transporté autant de camions qu’en 2012, dépassant l’année 2007, la référence absolue jusqu’ici », souligne un communiqué du groupe.
Selon Eurotunnel, le marché transmanche des camions a connu « une nouvelle année de reprise (+ 2,5 %) », tout en restant inférieur de 10 % au niveau de 2007. Les navettes passagers se contentent, elles, d’une croissance plus modeste de 7 % pour les voitures et de 5 % pour les autocars.
L’activité Réseau Ferroviaire est en revanche carrément en retrait. Cette branche se replie de 1 % à 285,7 M€. Côté fret, c’est la chute. Cette baisse « reflète le fait que la SNCF a arrêté son activité de wagons isolés sur le transmanche et que RFF a imposé une surcharge au passage à Frethun », estime Eurotunnel.
En revanche, le succès est au rendez-vous pour les activités de fret ferroviaire développées par Eurotunnel via ses filiales Europorte et GBRf. Le chiffre d’affaires s’élève à 209,5 M€, soit une hausse de 28 % qu’Eurotunnel attribue à « la signature de nouveaux contrats et la coopération accrue avec certaines filières ». Par ailleurs, dans la gestion d’infrastructures, Europorte « a remporté tous les appel d’offres des ports français où elle s’est portée candidate », souligne Eurotunnel.