Nous vous souhaitons à tous une année 2013 pleine de réussite personnelle et professionnelle. Voilà maintenant trois ans que, chaque année, nous espérons que le plus difficile de la crise soit passé. Les premiers indices économiques démontrent une tendance à la reprise sur les derniers jours de 2012 et les premiers de 2013. L’optimisme économique revient, mais avec de nombreuses craintes et une prudence. Nous sommes revenus à un rythme larghetto, après avoir marché pianissimo. Tous espèrent que le mode adagio s’enclenchera au cours des prochains mois. Pour revenir au la d’une économie qui permette de couvrir les coûts opérationnels et d’investissements, il faudra se détacher des fondamentaux d’hier. Si l’Asie et l’Inde doivent conserver leur rôle de premier violon dans le concert international, la zone euro et les États-Unis peinent à suivre le rythme. L’Europe s’accorde difficilement au sol dièse quand l’Asie joue en la. Le risque pour les économies « dites avancées » serait de se voir reléguer au second rang par les pays émergents. Cette année 2013 doit être celle d’une réflexion majeure au niveau international pour éviter que le maritime sombre de ses propres maux. Certaines recettes d’hier doivent être remodelées pour être adaptées aux conditions actuelles afin que le la de l’économie maritime et portuaire sonne sur la même fréquence.
Édito
2013, une économie en sol dièse
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