Traversée sous très haute surveillance du Napoléon-Bonaparte

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C’est à toute petite vitesse, trois à quatre nœuds tout au plus, que le car-ferry Napoléon-Bonaparte, avec 26 hommes à bord, a parcouru les deux petits miles marins qui le séparaient de la forme 10. Sans propulsion depuis son naufrage il y a deux mois, cet animal de 20 500 tonnes s’est laissé guider par les “Mistral” 8 et 9 de Boluda.

Une traversée hautement médiatique et riche en émotions pour les personnels de la SNCM et de Chantiers Navals de Marseille, ils sont en effet venus nombreux pour voir glisser le navire sur l’eau. À commencer par Marc Dufour, pdg de la compagnie maritime ému de voir le navire à flots. « Nous sommes attachés à ce navire et cette traversée est comme une renaissance. Le montant des réparations sera certainement inférieur à la valeur du navire qui est de 175 M€. Si la structure a bougé c’est autre chose… », a-t-il indiqué.

Une fois à sec, les ouvriers de Chantiers Navals de Marseille ont pour mission de réparer la brèche qui s’étend sur près de 10 m2. Durant les trois semaines de séjour en forme 8, le pool d’assureurs et la SNCM, épaulée par la société de consulting Orion Marine Solutions, Svitzer (qui fut chargée d’évacuer les quelque 35 000 m3 d’eau) et les chantiers STX de Saint-Nazaire (constructeur du navire), vont élaborer les spécifications avant de lancer un appel d’offres européen.

« Il y a des dégâts au niveau mécanique et électrique. La totalité du réseau électrique est à remplacer. L’avenir du Napoléon-Bonaparte dépendra des constatations faites lors de son séjour en cale sèche », assure le directeur de la flotte Erik Lacoste.

7 jours en mer

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