Le capital du groupe DnV GL sera détenu à 63,56 % par la Fondation DnV, et le solde par Mayfair SE. Ce dernier est le holding du groupe familial Güter Herz qui a été l’actionnaire majoritaire du Germanischer Lloyd. La nouvelle SARL norvégienne représente un chiffre d’affaires de l’ordre de 2,5 Md€ et plus de 17 000 salariés. Son siège social sera installé en Norvège, à Høvik, village qui abrite déjà le DnV.
Le siège de l’activité marine sera Hambourg. Celui du secteur pétrole et gaz sera à Høvik. L’énergie sera dirigée depuis Arnhem aux Pays-Bas. Enfin, l’activité assurance le sera depuis Milan.
Les deux « partenaires » rappellent que ce rapprochement est une histoire ancienne. Les premières négociations remontent à 1999-2000. Elles reprennent en 2006. La crise a-t-elle été le catalyseur qui a permis le rachat du GL?
Le nouveau groupe estime qu’il sera ainsi l’un des principaux acteurs mondiaux dans la vérification des pipelines, les services de contrôle de l’intégrité des actifs, la certification des énergies renouvelables et des conseils. Il occupera une place significative dans la transmission et la distribution énergétique ainsi que dans la certification et le contrôle.
En termes de port en lourd, DnV GL classe environ 22 % de la flotte mondiale.
En décembre 2001, la lettre d’intention signée entre le Bureau Veritas et la fondation Rina est arrivée à son terme sans transformation. Il était question de créer deux structures: l’une spécialisée dans l’activité maritime dont le Rina serait l’actionnaire majoritaire, l’autre dans l’industrie et la certification où le Bureau Veritas serait majoritaire. Le dossier de l’Erika classé par le Rina, la situation financière de la fondation et une certaine forme de nationaliste n’ont pas permis de conclure.