La construction navale européenne s’organise autour de Fincantieri

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Coté à la Bourse de Singapour, STX OSV Holdings emploie environ 9 200 personnes reparties dans dix chantiers navals (cinq en Norvège, deux en Roumanie, un au Vietnam et au Brésil où le 10e chantier est en cours de construction). STX OSV est spécialisé dans les navires d’assistance offshore à haute valeur ajoutée (remorqueurs releveur d’ancre, ravitailleurs de plates-formes et autres navires d’interventions sous-marines). Il est également l’un des principaux constructeurs de navires de recherches sismiques, de brise-glace et autres patrouilleurs côtiers. Son carnet de commandes est évalué à 2,1 Md€. La vente doit être effective avant le 13 avril.

Selon le précontrat de cession rédigé par les deux banques conseil, cette acquisition permettra au groupe public Fincantieri de presque doubler sa capacité de production avec 21 sites installés sur trois continents, où travailleront presque 20 000 salariés. Il deviendrait l’un des cinq premiers chantiers mondiaux et le premier européen capable de concurrencer ses homologues asiatiques.

Lors des assises de l’économie maritime de novembre, Corrado Antonini, président du groupe italien, a rappelé qu’aujourd’hui, le seul segment porteur de la construction navale était celui des plates-formes offshore.

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