L’heure du bilan approche avec les fêtes de fin d’année. Avant les résolutions pour l’année suivante, vient le temps du bilan. En 2012, nous avons vécu une année « extraordinaire », au sens premier du terme. Qui aurait imaginer voire des armements centenaires mettre la clé sous la porte à l’image du groupe italien Dieulemar ou encore de Korea Line? Qui aurait envisagé la mise sous chapitre XI de la loi américaine (équivalent à notre redressement judiciaire) de l’armateur pétrolier Ocean Shipholding Group? Et qui aurait parié sur l’annonce de Mærsk de limiter ses investissements dans la conteneurisation? Voilà des questions qui méritent réflexion. Il y a un an, nous espérions un retour de la croissance économique. Difficile aujourd’hui de croire qu’en 2013, l’économie va se redresser. La Grèce vend ses ports, la Chine modère sa croissance, la zone Euro s’enfonce dans la crise et les États-Unis remontent difficilement la pente. Il faudra passer du « yes, we can » à « yes, we need », du « changer maintenant » à « changer efficacement » pour entrer dans une nouvelle démarche plus pragmatique de l’économie. La croissance reviendra peut-être en 2013, mais elle devra être différente, solidaire et pérenne, sous peine de rechuter dans une dépression encore plus forte. Alors oui, 2013 sera difficile mais avec de nombreux défis à relever. Pour vous y préparer, les équipes du Journal de la Marine Marchande vous souhaitent une bonne et heureuse année.
Édito
Le futur n’est plus ce qu’il a été
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