Un nouveau rebondissement a eu lieu le 4 décembre dans le dossier de reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, près de Rouen. Ce jour-là, le tribunal de commerce de Rouen devant faire le point sur l’état des manifestations d’intérêt pour la reprise du site, un nouveau candidat s’est présenté. Ce dernier est la société iranienne Tadbir Energy Development Group, filiale de la fondation de l’imam Khomeiny. L’offre de Tadbir Energy porterait sur une reprise de l’ensemble du site et la garantie de maintien des 550 emplois concernés. Deux dirigeants de la société iranienne étaient présents et accompagnés d’un mandataire. La candidature iranienne apparaît toutefois compliquée avec l’interdiction d’importation de brut iranien pour les pays européens, dont la France. Du côté de l’intersyndicale CGT, CFDT, CFE/CGC, le projet de reprise privilégié demeure celui de NetOil, qui a l’avantage d’être « un projet industriel, validable dès maintenant ». La question du délai de la décision reportée au 5 février par le tribunal de commerce est aussi importante. Les juges ont autorisé Shell à poursuivre l’activité jusqu’au 15 décembre. Après cette date, c’est l’inconnu. Aussi l’intersyndicale a-t-elle demandé « une prolongation du contrat de processing actuellement en cours afin de laisser le temps au repreneur d’amener ses premiers navires de brut ».
7 jours en mer
L’Iran s’ajoute à la liste des repreneurs potentiels
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