En 2011, le nombre de croisiéristes nord-américains a été de 11,52 millions (+ 6,9 % en un an). Les Européens (pays de l’Est compris par estimation) ont atteint les 6,18 millions (11 %). Le « reste » du monde, 2,91 millions (21 %).
Avec 1,7 millions (4,8 %) de croisiéristes, les Britanniques représentent la première demande en Europe. Suivis par les Allemands avec 1,4 millions (13,9 %). Crise économique ou non, l’Italie arrive à la 3e place, avec 923 000 croisiéristes (3,8 %, la plus faible progression depuis 2007). Suit l’Espagne, avec 703 000 croisiéristes (9 % contre 9,9 % entre 2009 et 2010). En queue de peloton des pays fortement peuplés arrive la France avec ses 441 000 croisières (14 % en un an, la plus forte croissance depuis 2008). En Europe, le secteur représente 315 500 emplois dont 153 000 directs. Les compagnies maritimes ont dépensé en biens et services 6,4 Md€ dont 1,45 Md€ en services financiers et commerciaux (assurances, publicité, etc.), 900 M€ de commissions d’agence, et presque 550 M€ en nourritures et boissons.
En tête de ligne, le croisiériste a dépensé 74 € au port d’embarquement et 216 € en billet d’avion. Dans un port de transit, le passager a dépensé 61 €. L’EEC multiplie à plaisir les chiffres et les estimations.
Le rapport d’Atout France sur « la croisière dans le monde » paru en 2011 consacre une page entière aux précautions qu’il faut prendre pour analyser correctement les chiffres de la croisière, en particulier lorsqu’ils concernent le nombre de passagers comptés par les ports ou par les compagnies maritimes.