La crise économique et la remise en cause par Bruxelles du système du tax lease ont provoqué l’effondrement des commandes des chantiers navals espagnols qui cherchent des pistes de diversification. Le gouvernement espagnol souhaite développer une filière de déconstruction mais celle-ci tarde à voir le jour. L’expansion de l’industrie pétrolière offshore au niveau mondial se traduit d’ores et déjà par de nouveaux contrats.
Le port de Las Palmas aux Canaries s’est spécialisé dans la réparation des équipements installés dans le golfe de Guinée. Le port accueille chaque année environ 10 plates-formes et leurs 80 navires d’assistance, mais le potentiel est plus important. Repnaval, une société du groupe Zamakona Yards, un des principaux acteurs du secteur aux Canaries, envisage d’augmenter sa capacité.
En Galice, le président du gouvernement régional Alberto Nüñez Feijóo s’est fait le VRP de la profession en Amérique latine. En septembre, la compagnie pétrolière mexicaine Pemex a signé un contrat avec Navantia et Barreiros pour la fourniture de deux navires de type floatel (290 M€). En novembre, Alberto Núñez Feijóo s’est rendu au Brésil afin d’appuyer la présence des sociétés galiciennes dans les projets de Petrobras.
Mais ce sont surtout les chantiers navals du Pays basque qui profitent du boom de l’offshore. Au cours des derniers mois, six navires d’appui se sont ajoutés aux carnets de commande de trois des quatre sociétés du secteur: Zamakona, La Naval et Balenciaga.