Spécialisées dans la protection armée ou l’intelligence économique, AICS Protection, Amarante International, Anticip, Crisis Consulting, Erys Group, ESEI, Gallice Group et Geos annoncent la création de leur syndicat professionnel: le CEFSI, le Club des entreprises françaises de sûreté à l’international. Il s’agit de « structurer la profession et de défendre ses intérêts », et en particulier de parvenir à un encadrement et une certification des EESS (Entreprises de services de sécurité et de défense) françaises, « garants d’une éthique et d’une déontologie. »
Est mise en avant la domination de l’offre internationale anglo-saxonne qui ne présenterait pas toutes les garanties de confidentialité que les entreprises exportatrices françaises pourraient souhaiter pour se développer sur les marchés sensibles mais à fort potentiel comme l’Irak. L’offre française, bien que modeste, reçoit un accueil « favorable » de la part d’une clientèle de plus en plus internationale. Son chiffre d’affaires représente 100 M€ et connaît une croissance à deux, voire trois chiffres.
Enfin, le bon développement des EESS françaises permettrait de recycler un certain nombre de spécialistes du renseignement ou de l’action en fin de carrière administrative, plutôt que de les laisser partir à la concurrence anglo-saxonne.
Si le maritime n’est pas évoqué à ce stade, rappelons que Gallice est active dans la protection armée des navires marchands, son pdg souhaitant vivement une sorte de labellisation pour éviter les dérives.