Le cap de la politique maritime

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Ça y est, Frédéric Cuvillier, ministre en charge de la Mer et des Transports, a posé les bases de sa nouvelle politique maritime lors du conseil des ministres du 21 novembre. La politique maritime française va se calquer sur les déclarations de Limassol des ministres européens de mener une politique intégrée. Un adjectif qui se traduit parfois, dans les faits, par le syndrome de la patate chaude entre ministères pour ne pas prendre les décisions trop rapidement, voire parfois d’en enterrer certaines. Nous avons lu avec attention la volonté du nouveau gouvernement de donner aux compagnies de transport maritime françaises un environnement juridique stable et adapté. Est-ce à dire que ce que le précédent gouvernement a fait, le nouveau ne le défera pas? Et pour continuer dans la veine actuelle de recherche de compétitivité des filières, le ministre veut s’engager dans une réflexion sur le Registre international français. Voilà un bon exemple de politique intégrée. Qui, entre le ministère du Redressement productif, le ministère du Travail et Bercy va permettre de conjuguer productivité et compétitivité de ce registre sans alourdir le budget national? Cette politique maritime fixe un cap mais c’est sur le choix de la route pour arriver à bon port que les opérateurs jugeront de son efficacité.

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