Le 5 novembre, sept sociétés ont confirmé leur intérêt pour la reprise de la raffinerie Pétroplus au terme du délai fixé par le tribunal pour le dépôt pour les candidatures. Ces sept candidats sont: Net Oil, Alafandi Petroleum Group (APG), un fonds souverain libyen sollicité par le gouvernement français, Jabs Gulf Energy, Tadbir Energy Development, Activapro AG allié à Terrae International. Le premier, Net Oil, est le seul à avoir présenté une offre ferme. Les six autres ont des lettres d’intention. À l’instar d’APG, Net Oil n’a pas été découragé par le refus de sa première offre rejetée par le tribunal de commerce de Rouen le 16 octobre. Il s’est associé à deux partenaires, le pétrolier BP et le constructeur Hyundai. Dominic Paret, vice-président de Net Oil, a déclaré à Reuters: « À ce stade, il existe deux ameliorations majeures dans le cadre de notre offre ferme: la venue de BP en matière d’approvisionnement et la volonté de Hyundai de rénover complètement la raffinerie et d’apporter des financements. » Une délégation de ses deux entreprises est arrivée le 7 novembre à la raffinerie afin d’étudier la situation, a annoncé Yvon Scornet, porte-parole de l’intersyndicale CGT, CFDT, CFE/CGC. La raffinerie fondée en 1929, revendue par Shell à Pétroplus en 2008, a été placée en redressement judiciaire en janvier 2012 suite à la faillite de sa maison mère suisse.
7 jours en mer
Sept candidats à la reprise de la raffinerie Pétroplus
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