Le 26 octobre, Maritime New Zealand, l’organisme néo-zélandais chargé de l’action de l’État en mer, a exprimé sa satisfaction d’apprendre que Daina Shipping, propriétaire du MSC-Rena, avait plaidé coupable d’avoir « déchargé » des substances dangereuses à la suite de l’échouement du 5 octobre 2011. Le tribunal du district de Tauranga l’a donc condamnée à une amende de 300 000 NZ$ (moins de 190 000 €). Selon la loi sur la gestion des ressources de 1991, l’armateur était accusé d’être le propriétaire d’un navire duquel ont été déchargées sur le littoral des marchandises dangereuses ou contaminantes. Cela comprend le fuel lourd et les lubrifiants ainsi que 32 conteneurs déclarés dangereux (dont 40 t de peroxyde d’hydrogène, 23 t d’acide alkylsulphonique, 500 t de ferrosilicium, 5,4 t. d’acide trichloroisocyanurique et 24 t de nitrate de potassium).
D’autres marchandises étaient classées nocives comme le « vin en vrac » ou des « déchets opérationnels ». Les contaminants étaient composés de peaux d’animaux, de produits laitiers, de textiles, de ciment et autres pièces de machines. Le navire transportait également 121 conteneurs de produits alimentaires. En mai dernier, le commandant et son second ont également été condamnés à sept mois d’emprisonnement. Ils ont été libérés depuis. L’avant du porte-conteneurs est toujours solidement « planté » sur l’îlot de l’Astrolabe. Le nettoyage de la côte se poursuit.
Oubli
Suite à notre article paru dans le Journal de la Marine Marchande 4845 du 26 octobre, nous avons oublié de citer l’auteur de l’article « Le cabotage maritime: entre droit social et droit de la concurrence ». L’auteur est Olivier Lasmoles, professeur de droit maritime et responsable pédagogique Master 1 à l’École de Management de Normandie.