Les 18 et 19 octobre à Bruxelles, lors du Conseil européen les dirigeants des États membres de l’Union européenne (UE) ont « accueilli avec satisfaction les conclusions et les mesures restrictives supplémentaires adoptées le 15 octobre contre l’Iran » par les ministres des Affaires étrangères. Il s’agit toujours de faire plier la République islamique sur la question du programme nucléaire. Ce dernier est considéré par les occidentaux comme un moyen pour ce pays de se doter de l’arme nucléaire alors que les responsables iraniens affirment qu’il s’agit seulement d’un programme civil.
Interdictions en pagaille
Parmi les nouvelles sanctions décidées par les ministres des Affaires étrangères de l’UE, figure l’interdiction de l’importation de gaz naturel iranien vers les 27 États membres. L’importation, l’achat et le transport de gaz, ainsi que la finance et l’assurance liées à ces activités sont désormais impossibles entre l’UE et l’Iran. Aucun des 27 pays membres de l’UE ne va plus pouvoir non plus exporter des équipements à destination des industries pétrolière, gazière et pétrochimique iranienne. Depuis le 1er juillet 2012, les navires appartenant à des compagnies de l’UE ne peuvent plus être utilisés pour le transport ou le stockage de brut iranien et/ou de produits pétroliers. À cette sanction, les ministres ont ajouté l’interdiction pour toutes les entreprises de l’UE de participer à la construction de nouveaux navires citernes destinés à l’Iran. Les sociétés européennes ne doivent plus non plus fournir des équipements et des technologies pour la construction navale ou la maintenance de navires à la République islamique. Les services de classification européens pour les navires iraniens quel que soit leur type sont aussi interdits.