Norsafe, constructeur norvégien, entre autres, d’embarcations de sauvetage à mise à l’eau par chute libre, a annoncé fin septembre que son plus grand modèle, le GES50 MKIII, avait passé avec succès un test de résistance consistant à tomber de 61,53 m, soit la hauteur d’un immeuble d’au moins 20 étages. Les jours précédents, le test avait été mené d’une hauteur de 52 m. Norsafe rappelle que son modèle est certifié pour résister à une chute de 47 m. Long de 15,24 m, sa capacité est de 70 personnes d’un poids maximal de 100 kg unitaire. « Notre objectif n’est pas d’établir des records de chute libre, note le Pdg, Geir Skaala, mais de sauver des vies. La qualité et la confiance sont les piliers de notre succès. Il est donc crucial pour nous que nos clients disposent des équipements d’évacuation les plus rapides et les plus sûrs, lorsqu’il n’existe plus aucun autre moyen d’évacuer. »
Le GES50 MKIII est construit selon les technologies les plus modernes et est conforme à la norme DnV OS-E406 qui sera applicable sur le plateau continental de la Norvège à partir de 2015. Le GES50 MKIII est le premier modèle d’une série de trois qui sera conforme à la nouvelle norme. « Nous sommes fiers de pouvoir proposer au marché avec trois ans d’avance, une embarcation qui répond aux nouvelles normes », conclut le Pdg.
Spécialisé dans les embarcations d’évacuation et de recherche pour les navires et les installations offshore, le groupe Norsafe emploie plus de 830 salariés. Il assure la conception, la fabrication et l’entretien de ses produits, soit via ses filiales, soit par un réseau de 45 agents dans le monde.
Déconstruction de navire: la fin d’une longue carrière
Les chantiers de l’entreprise Gardet & De Bezenac Recycling au Havre ont pour vocation de démanteler les navires en fin de vie. C’était encore le cas récemment avec la vedette hydrographique Quillebois tout juste démantelée. Construit en 1958 à Boulogne-sur-Mer par le chantier Blamengin, ce bateau de 24 m de long a été utilisé pendant de nombreuses années par le pilotage de Seine pour sonder l’estuaire. Dans les années 1990, la vedette avait été cédée au port autonome du Havre dans le cadre du chantier d’Antifer. Elle avait été finalement désarmée à la fin de la décennie. Gardet & De Bezenac ont un autre chantier en cours avec la Thalassa, un navire océanographique transformé en musée flottant à Lorient en 1999.
François Hauguel