L’institut supérieur d’études logistiques (Isel) qui forme des ingénieurs en logistique au Havre, pilote un projet d’études sur l’éolien offshore dans le cadre d’un partenariat franco-britannique. La filière et ses implications industrielles au niveau normand, c’est presque pour demain, avec les projets respectifs d’Areva et d’EDF-Alstom au Havre, à Fécamp et à Dieppe. Subventionnée par le programme européen Interreg Iva France (Manche)-Angleterre, l’étude baptisée 2OM que mène l’Isel, se fait en partenariat avec le Centre régional d’innovation et de transfert de technologie (Critt), l’École nationale supérieure maritime (ENSM) du Havre, l’université de Plymouth et l’université de Portsmouth. Trois axes principaux ont été définis: la mutualisation des opérations de maintenance offshore, les aspects sécurité et navigabilité sur les zones concernées par les parcs éoliens et enfin le cycle de vie d’une éolienne et son démantèlement. Le rapprochement avec les universités anglaises permet également d’avoir un retour d’expérience sur l’éolien offshore, grâce à la mise en service d’un parc au large de Ramsgate et Margate (Kent), un des plus grands parcs éoliens offshore au monde. La Grande-Bretagne a également de nombreux projets à venir, notamment au large de l’île de Wight et au large de Brighton. Le programme pourra anticiper les besoins, notamment en termes de formation et répondre aux attentes locales des industriels.
Profession
Une école d’ingénieurs « planche » sur l’éolien offhore
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