Un nouveau registre de libre immatriculation est né

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Le 29 septembre, le registre international de libre immatriculation de la République des Palaos (21 000 habitants; 459 km2; Micronésie) a dignement célébré, à Singapour, l’immatriculation de ses deux premiers navires: les paquebots Amusement-World (12 764 tjb; 1967) et Leisure-World (15 653 tjb; 1969), directement exploités par le groupe New Century Tours Corp, coté à la bourse de Hong Kong; le gestionnaire technique étant Universal Ship Management Pte Ltd. Auparavant, ces unités, complètement amorties, étaient immatriculées au Tuvalu.

Basé à Houston ( Texas) le registre international des Palaos est « un registre de libre immatriculation engagé dans la qualité », souligne le communiqué. La République des Palaos a ratifié toutes les conventions internationales les plus importantes disponibles à l’OMI, y compris celle sur le travail maritime de 2006. « Nous avons décidé d’y immatriculer nos deux paquebots car nous souhaitions un pavillon qui puisse représenter la qualité, l’expertise ainsi que le professionnalisme, tout en étant capable de fournir un service rapide, efficient et fiable », a expliqué le directeur général du gestionnaire technique.

La loi semble complète: elle précise que le propriétaire d’un navire immatriculé ne peut en aucun cas être considéré comme un résident fiscal.?Aucun revenu généré par le navire ne peut en aucune façon, être assimilé à un revenu local. Après douze mois de service continu à bord ou chez le même employeur, les navigants ont droit à des congés payés d’au moins douze jours pour les officiers et d’au moins huit pour le personnel d’exécution.

Tout navire de plus de 7,62 m exploité au long cours, de pêche commerciale ou yacht, est susceptible d’être immatriculé s’il a moins de vingt ans. Mais le ministre en charge peut accorder des dérogations. À en juger par le nombre d’inspections faites au titre de l’État du port, à Penang, l’Amusement-World était particulièrement surveillé, mais rarement pris en défaut. Le Leisure-World était, lui, souvent inspecté à Singapour et présentait des défauts qui n’ont jamais justifié une détention.

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