No future

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À quel futur peut-on désormais s’attacher? Les restructurations financières des armements, qu’ils opèrent dans le pétrole, les vracs secs ou les conteneurs foisonnent. La Chine souffre. La demande des pays développés est en berne. Elle prend conscience de l’importance de son marché domestique, mais après des années d’ouverture internationale. Et si demain la Chine se rendormait? En Afrique, les potentiels en matières premières sont bien présents mais trouvent difficilement preneur, sauf à accepter les compromissions avec les sociétés chinoises. Un moment nous avons cru que l’entrée de la Russie à l’OMC pourrait apparaître comme une nouvelle dynamique. Il n’en a rien été et le marasme mondial persiste. Que faire? Déjà fin septembre, une réunion passée sous silence a voulu poser les bases d’une nouvelle répartition de cales sur les liaisons Europe-Afrique. Retour vers le futur ou simple tentative pour régler une période de crise? Il est encore trop tôt pour le dire. Le ver de la crise ne semble plus trouver suffisamment d’aliments dans le fruit et s’en prend désormais à l’arbre. L’Union européenne veut répandre préventivement de nouveaux insecticides. Après l’affaire du Libor, elle envisage de réviser les conditions dans lesquelles les indices sont établis. Et pourquoi pas demain mettre son grain de blé dans le Baltic Index. Et voilà des années de croissance économique du maritime rayé d’un coup de crayon. À croire qu’à Bruxelles, les technocrates sont d’anciens adeptes des idéologies des punks, « No Future ».

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