Dans le cadre de son aide pour la ratification, la transposition et la mise en œuvre des conventions internationales relatives à la prévention, la réduction et la surveillance de la pollution en milieu marin, l’ENSM (École nationale supérieure maritime) intervient au Maroc et en Tunisie. Déjà deux professeurs, l’un de Saint-Malo et l’autre du site de Marseille, interviennent dans ces pays afin de donner une formation théorique à des futurs opérateurs de VTS (Vessel Traffic Service). Ensuite, les officiers tunisiens et marocains se rendront à Marseille par groupes pendant trois semaines se former en pratique. Par la suite, l’ENSM formera des superviseurs de centre de surveillance. Cette formation est financée par l’Europe et intervient dans le cadre du Rempec (centre régional méditerranéen pour l’intervention d’urgence contre la pollution marine accidentelle).
Une filière adressée aux professionnels
La seconde formation consiste en une troisième filière en sûreté maritime et portuaire. Développée conjointement par l’ENSM, Euromed, le Grand port maritime de Marseille, le Centre de droit maritime et des transports (CDMO) et le pôle mer Paca, cette filière s’adresse avant tout aux professionnels. Elle s’adresse aux navigants, salariés de compagnies maritimes, assureurs, sociétés de sûreté ou responsables de projets R&D. Elle se déroule en temps partiel pour être suivie tout en conservant son activité professionnelle. Elle est composée d’un tronc commun et de trois spécialités: les fondamentaux de la technologie du navire, les fondamentaux du management général et la sûreté maritime et portuaire. Cette formation se clôturera par une thèse professionnelle. Les cours débuteront en début d’année mais les inscriptions et les candidatures sont étudiées dès le mois de septembre.