Ce texte devrait remplacer les actuelles 37 conventions pour offrir une convention collective à l’échelle mondiale. « Ce texte couvre aujourd’hui près de 1,2 million de navigants. Près de 55 000 navires vont être concernés par la certification sociale. Tous les armateurs devront remplir un document dont les principes seront strictement contrôlés dans leur application par des inspecteurs. La convention va permettre de garantir de meilleures conditions de travail, de rémunération, d’accès aux soins à l’exception du volet retraite qui n’est pas inclus pour l’instant. Mais les choses ne sont pas figées. Cela permettra de remettre de l’ordre sur les conditions sociales. Les congés devront être pris, par exemple, les temps d’embarquement mieux réglementés également. Mais attention, il y aura toujours des armateurs voyous, malheureusement », explique Joël Jouault, le secrétaire national de l’union fédérale maritime CFDT. Si la France n’a toujours pas ratifié cette convention, le responsable syndical indique que des réunions tripartites, administration, armateurs et marins, sont toujours organisées sur ce thème. « Nous avons pris du retard car nous devons notamment recodifier certains points du code du travail maritime. » La dernière réunion tripartite doit se tenir le 25 septembre. La ratification par la France devrait en principe intervenir à la fin de l’année. Son application effective devrait intervenir au 1er septembre 2013.
Profession
La CFDT planche sur une nouvelle convention
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