Remorquage: deux grosses unités arrivent

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Boluda France positionne deux remorqueurs qui « tirent très fort », à Saint-Nazaire, en prévision de l’arrivée des Qmax.

« Climat social apaisé, rendements en amélioration, les échos en provenance de Nantes sont bons mais après trois ans d’un trafic en baisse nous sommes loin d’y utiliser toutes les capacités de nos remorqueurs. La réforme nous a coûté cher en diminution d’escales dans les ports français. Il faut qu’armateurs et chargeurs retrouvent la confiance. Mais cela prend du temps. » De son bureau de Marseille, Denis Monserand, directeur général de Boluda France, attend le rebond d’après réforme portuaire.

À Nantes-Saint-Nazaire, il effectue de l’ordre de 3 500 opérations par an en moyenne mais, depuis le début 2009, il a perdu 17 % de son chiffre d’affaires, puis 18 %. Il emploie 89 personnes (9 sédentaires, 80 navigants). Elles ont à leur disposition huit remorqueurs, deux à Nantes, cinq en service et un en réserve à Saint-Nazaire. Une flotte en plein renouvellement. Denis Monserand a remplacé un remorqueur fin juillet. Un autre suivra cet automne. Deux navires d’occasion mais de nouvelle génération, « qui tirent très fort », dans la perspective de la venue des Qmax au terminal gazier de Montoir. Ces gros remorqueurs sont des Bollard-Pool de 60 t dits encore à traction au point fixe. « Les Qmax finiront bien par venir », estime Denis Monserand. À Nantes Saint-Nazaire, il se positionne, lui-aussi, sur le marché prometteur de l’éolien en mer. « Les occasions comme celle-là, de développement dans les ports français ne sont pas si nombreuses, hormis dans le conteneur. On ne peut pas se permettre de la rater. » Boluda a présenté ses projets aux différents consortiums candidats à la construction et à l’exploitation des parcs éoliens. Le groupe projette de dédier des navires spécialisés à la dépose du personnel et du matériel. Le groupe met en avant l’organisation qu’il peut se donner à partir des différents ports français, pas seulement les grands, même des plus petits (La Turballe, Saint-Quay-Portrieux, etc.) en particulier dans la maintenance des éoliennes. Il prévoit trois ou quatre navires de transport de personnels de 20 m à 30 m qui feront la navette entre les ports et chaque parc. Si d’aventure il fallait compenser des trafics qui ne repartiraient pas à la hausse dans les grands ports.

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