Les parlementaires européens « déplorent le manque de soutien de la part des États côtiers après l’incendie du MSC-Flaminia ». Ils « pressent la Commission européenne de réexaminer les règles en matière d’urgence et de sauvetage maritime ». Les enquêtes sur l’accident du Flaminia devront déterminer si les autorités nationales « se sont lavé les mains au lieu d’aider le navire en détresse », a poursuivi le président Brian (membre de l’Institut agréé de la logistique et des transports). Le porte-conteneurs allemand est resté des semaines au sud des côtes britanniques avant de se voir offrir un abri et d’être remorqué vers Wilhelmshaven, rappelle-t-on. Certains députés européens demandent déjà que le champ de compétences de l’Agence européenne de sécurité maritime (AESM) soit étendu à la gestion opérationnelle des situations d’urgence. « Les États membres doivent cesser de jouer les Ponce Pilate et accepter de prendre leur part de responsabilité », a estimé le président. Il invite la Commission à accélérer le réexamen des règles existantes: « Nous avons besoin du changement maintenant », alors que la Commission a prévu de faire des propositions vers la fin d’année ou au début de 2013.
La réunion du 6 septembre a également eu pour objet de rencontrer le tout nouveau directeur général de l’AESM, Markku Myllyn (finlandais), nommé après plus de six mois de vacance.
La bataille de la subsidiarité vient de commencer.