Lorient et les céréales, une histoire d’amour interrompue? En 2009, Lorient traite 60 000 t, et fait mieux que doubler en 2010 avec quelque 130 000 t (84 000 t de blé, 31 000 t de maïs en grain). Et puis? Et puis plus rien. Zéro tonne. Ni à l’import ni à l’export. « On est tributaire des récoltes et des cours mondiaux, note Joël Péron chez le manutentionnaire Le Bras. Si la campagne est bonne en France métropolitaine et avec la qualité, ça influe sur les cours et du coup pour pallier, on importe du blé ou du sorgho. Si la récolte en cours n’est pas très bonne aux États-Unis et en Russie, ça aura aussi un impact sur les prix. » En 2010, la forte demande mondiale en céréales panifiables a dopé l’import de céréales fourragères, et les fabricants bretons d’aliment du bétail se sont fournis en Lituanie, en Pologne pour le blé, en Ukraine pour le maïs et aux États-Unis pour le sorhgo. En attendant, Lorient garde un œil côté cours.
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Lorient à zéro
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